Nous avions renoncé à voir Bernardo, un jour, sur les canapés…et mardi, fluide et discret,il a avancé son long nez,posé deux griffes sur les coussins,cherché notre regard,monté deux pattes ,ses fesses et assis, a attendu avant de s’autoriser à se coucher …
Vous ne verrez pas de photos, il n’aime pas l’appareil et il est hors de question de déranger ces moments de grace.Il s’y installe,maintenant chaque jour et pousse des soupirs d’aise qui nous font sourire.
Il a passé son été dans le jardin, jouant comme un fou avec Drako : il n’y a jamais une seule tension entre ces deux-la.
Le mot « promenade » le fait piaffer de joie quoique nous utilisions toujours une longue longe dans les bois; le lapin surgi de nulle part le fait décoller comme une tornade et il a encore tellement de peurs qu’il reste imprévisible..
Bernardo a peur des bruits métalliques, du vent, du noir .Dès que le soleil se couche, il se glisse dans la maison et ne rentre jamais dans une pièce sombre.
Chaque jour, nous nous réjouissons de partager notre vie avec lui ….et il ne semble pas mécontent ,non plus.
Bernardo est beau comme un chevreuil quand il bondit par dessus les massifs ,dans ses courses folles
comme un cheval quand il piaffe de joie à l’idée de la promenade
comme un galgo heureux quand il penche la tète de gauche à droite, les oreilles dressées, en nous écoutant
Merci de nous avoir fait confiance
Amicalement
Jean-Philippe et Marie-Joelle