C’était un seigneur, un élégant, je ne sais comment décrire le puissant amour que nous partagions.
> Le temps, les jours avec lui étaient toujours surprenants, esthétiques et tendres.
> Il était si beau, si malin, lui qui avait été recueilli sans poil, la peau abimée à vif, à cause d’une sévère démodécie, rejeté et méprisé.
> Je pense avec gratitude à celles et ceux qui en Espagne l’ont recueilli et soigné, lui ont rendu sa beauté, sa santé et son bonheur de vivre.
> Merci de nous avoir permis de l’adopter et de vivre ensemble ces années d’amour.
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Maïté, son adoptante
Merci Maité de l’avoir adopté, voici l’histoire de son sauvetage en juillet 2012 :
»
l était une fois, un galgo galeux, errant dans Seville. Il trainait dans les rues, affamé. Sa peau le faisait terriblement souffrir. Elle craquelait par endroit et le sang perlait. Tristan allait mourir. En vain, il cherchait du secours. Les gens lui jetaient des pierres. Dégoutés par son aspect, ils le chassaient sans pitié.
« Les braves gens » ont peur des maladies. Inma, elle, s’en moqua. La vie de ce galgo était bien plus importante que la gale, si facilement soignable. Elle regarda cet être avec tristesse. Elle le pris dans ses bras et le déposa dans sa voiture sous les moqueries des passants. L’homme est non seulement cruel mais aussi stupide.
Inma est une particulière qui n’appartient à aucune association. Elle recueille les chiens errants dans son quartier et elle les mets en pension avec son argent. Elle ne cherche pas la gloire en sauvant des animaux. Elle agit dans l’ombre et uniquement par compassion.
L’Europe Des Lévriers lui offrit son aide. Une fois que les risques de contagion furent dissipés, Inma envoya son petit protégé dans notre pension canine de Madrid où il continue d’être soigné. Les bénévoles l’appelèrent Tristan.
Peu à peu, sa peau se cicatrisa et les poils commencèrent à repousser. C’est ainsi qu’on découvrit que Tristan était bringé. D’un caractère doux et affectueux, Tristan devint de plus en plus beau chaque jour.