Nos actions

EDL à l’aide des Galgos et Podencos avec les refuges espagnols les plus pauvres

Les sauvetages

1 sauvetage par mois: c’est le rythme que nous nous sommes imposés pendant la période d’abandons des galgos et podencos en Espagne. A chaque sauvetage, nous remontons une quinzaine de lévriers. En général, les deux tiers sont déjà adoptés par des familles françaises. Au fur et à mesure que nous roulons vers le nord, sur une ligne Bordeaux–Poitiers–Paris-Douai, les délégués régionaux viennent chercher les lévriers dont ils vont gérer l’adoption sur leur région.

A chaque sauvetage, une équipe est constituée. Une fourgonnette descend jusqu’à Madrid, et jusqu’à Cordoue, pour aller chercher les galgos et podencos préalablement rassemblés par Cristina. Ils viennent de nos refuges partenaires situés à Cordoue, Seville, Jaen en Andalousie, à Albacete et à Herencia dans la communauté de Castilla-la-Mancha, à Salamanca en Castille-Leon, et à Madrid. Trois à quatre fois par an, nous descendons en Andalousie à la rencontre des bénévoles des refuges pour faire le point sur leurs besoins.

1 sauvetage par mois, c’est beaucoup. C’est plus de 3000 km en trois jours, un méticuleux travail en amont auprès des familles adoptantes, et toujours les imprévus à gérer.

Les collectes

Les collectes vont de pair avec les sauvetages. Plutôt que de descendre «à vide», nous transportons entre 500 kg et 1 tonne de croquettes, des boîtes de pâtés, des dizaines de manteaux «spécial lévriers», des couvertures pour les paniers, des médicaments que nous distribuons à tous nos refuges partenaires.

Outre les colis envoyés par nos adhérents, les collectes sont effectuées par des bénévoles EDL dans chaque région. Des accords sont contractés par les bénévoles avec des hypermarchés qui acceptent qu’elles tiennent un stand devant leurs portes tout un samedi. Les clients qui le désirent achètent un sac de croquettes pour nos refuges et font ainsi grossir notre caddy.

Les chantiers d’été: en 2010, EDL rénove le refuge de Rosario à Herencia

45° à l’ombre, un soleil de plomb et un seul olivier pour donner de l’ombre sur la terre aride d’Herencia… Charrier des brouettes de cailloux et de béton, soulever des charges trop lourdes, et suer à grosses gouttes toute la journée en avalant la poussière… Pendant 3 semaines, nos vaillants bénévoles, Bénédicte et Jean-luc, aidés à tour de rôle par Edith, Sabrina et d’autres volontaires,ont donné le maximum pour améliorer les conditions de vie au refuge de Rosario. Un vrai travail de forçat sans rien attendre en retour. Comme ça, pour l’admiration qu’ils vouent à Rosario et pour les chiens. C’est ça le bénévolat.

Les travaux ont consisté à installer l’électricité dans le refuge pour permettre à Rosario d’y aller l’hiver, même lorsqu’il fait nuit à 17h. Une cabane hermétique a été construite afin d’entreposer les croquettes qui pourrissaient sur place à cause des souris qui éventraient les sacs et de l’humidité. Un garde-manger nécessaire pour nourrir les 150 chiens du refuge. Enfin, le plus gros des travaux ont consisté à construire des murets de séparation en béton armé entre chaque box. Auparavant, les grillages étaient régulièrement arrachés par les chiens et de violentes bagarres éclataient entre voisins. Rosario, seule, avait du mal à rétablir l’ordre.

Face aux molosses, les lévriers ne peuvent se défendre et risquent d’être tués. Nos bénévoles ont donc fait couler le béton pour sécuriser le refuge. Sachant qu’il y a environ une vingtaine de box, les travaux étaient bien trop importants pour nos deux bénévoles. Nous avons donc fait appel à 4 ouvriers professionnels pour nous aider.

Dernier plus attribué au refuge de Rosario: une pompe de relevage à moteur thermique en cas d’inondation.

Au total, les dépenses s’élèvent à plus de 3000 euros. Cette somme a été financée en partie par des dons et grâce au partenariat avec 30 millions d’amis.

Les actions «humanimalistes» de l’Europe des lévriers

Les actions en faveur des handicapés

Dominga: galga chien d’aveugle

Retrouvée en sang le 11 décembre 2010, Dominga a eu la cou tranché pour lui retirer sa puce électronique avant d’être abandonnée. Battue, la chienne est retrouvée errante, à côté d’une décharge, en sang et pleine de vermines. Inès à Madrid, la recueille et la soigne. Au bout de trois semaines, elle trouve un adoptant : un homme va changer sa vie… Et la sienne aussi.

«Cela faisait plusieurs mois que je tentais d’adopter un chien. Mais à chaque fois, les associations me claquaient la porte au nez parce que je suis non-voyant. Elles ne me croyaient pas capable d’élever une bête», déclare amèrement le Biarrot de 70 ans. Il avait perdu tout espoir quand il entend parler de l’association. Dès son appel téléphonique, Annie, déléguée du sud-ouest, le rencontre. Elle est tout de suite émue par l’histoire du retraité. L’ancien militaire de carrière souhaite rester anonyme, persuadé d’être encore tenu par un droit de réserve. Alors qu’il est en service en Afrique, dans les années 1960, il perd sa femme et ses enfants, dans des conditions qu’il ne souhaite pas aborder. Mais son silence témoigne encore de l’horreur des événements. Après s’être reconstruit, le sort s’acharne contre lui. Il y a 6 ans, il se fait agresser à son appartement. «Ils ont pris tout mon argent. Quand je n’ai pas voulu leur donner les codes de ma carte bleue, ils m’ont tabassé. Ils m’ont laissé pour mort», raconte-t-il. À la suite des coups, ses nerfs optiques sont sectionnés. L’homme est plongé dans le noir total… C’est irréversible.

Sa seule lumière, il la voit dans la possibilité de trouver un compagnon. Et elle rayonne désormais, grâce à Dominga, rebaptisée Tulipe. «On a un bon contact elle et moi. Désormais, j’ai quelqu’un à qui parler, moi qui vis seul depuis des années», affirme-t-il. Quand sa chienne s’approche, ses traits se font plus sereins, comme si l’animal, d’une caresse ou d’un coup de museau, effaçait les blessures du passé. Et ils sont bien deux à se réjouir de ce nouveau havre de paix. «Tulipe ne fait plus de cauchemars. Elle dort avec moi, au pied de mon lit. Et avec mon chat, ils font de ces parties! La dernière fois, j’ai mis 45 minutes pour tout remettre en ordre dans ma chambre», dit-il, le visage soudainement radieux.

Pour que Tulipe puisse gambader dans son jardin sans s’échapper, un membre de l’association, rencontré grâce à Anne, a installé un grillage autour de sa maison. «Cette adoption remet un peu les choses en marche. J’avais pris l’habitude de ne rencontrer personne. Là, je revois des gens, se ravit-t-il. Avec Tulipe, je reprends une vie normale.» extrait de l’article de Séverine Sannom, du journal Sud Ouest

Les visites dans les prisons

L’équipe du Sud-Ouest effectue des visites régulières dans la maison d’arrêt de Pau. Calmes et dociles, les lévriers apprécient les caresses des prisonniers. De beaux échanges de regards émergent, comme si les être en souffrance se reconnaissent.

Les détenus volontaires pour ces réunions d’information découvrent l’horreur racontée par les adoptants qui viennent avec leurs galgos. Pour les prisonniers, c’est une récréation mais aussi une thérapie. Les chiens ont souffert. Les détenus souffrent de l’enfermement. Il y a un sens à nos visites.

En acceptant la venue de l’association L’Europe des lévriers, Évelyne Le Cloirec a compris la même chose. «Ce sont des chiens qui ont connu la souffrance comme mes détenus. Cela les aidera peut-être à relativiser leur situation», explique la directrice de l’établissement pénitentiaire.

Ces visites lui tiennent particulièrement à cœur. «Elles sortent de l’ordinaire, et comme je suis complètement atypique, il ne faut pas chercher plus loin!» avoue Évelyne Le Cloirec, qui doit se freiner pour ne pas céder à toutes les sollicitations extérieures. La directrice impose cependant des règles. «Les interventions doivent répondre à deux questions: qu’est-ce que cela apporte et est-ce que cela nous fragilise? Sinon, j’ai une grande liberté, je suis maître chez moi, du moment qu’on ne met pas en danger la sécurité de l’établissement.»

Les rencontres organisées par EDL

Chaque année, au printemps et en été, les délégués régionaux organisent des rencontres entre adoptants. Pour EDL, c’est l’occasion de revoir les galgos et podencos qu’elle a placé mais aussi de sensibiliser la région par un tel évènement. A chaque fois, ces rencontres rassemblent en effet plus d’une cinquantaine de lévriers. Pour les adoptants, c’est l’occasion d’échanger avec d’autres personnes ayant connues les mêmes difficultés et les mêmes joies. Ce sont des moments très conviviaux pour tout le monde.

Ces rencontres sont organisées selon l’inspiration de la déléguée. Ainsi, à Berck, Aline organise une balade sur la magnifique plage, puis une dégustation de crêpes. Dans les Vosges, il s’agissait de faire un jeu de piste qui se terminait par un pique-nique. A Sevran, ce fut un véritable banquet dans un endroit clos du parc où les lévriers pouvaient être lâchés. A Niort, nos amis anglais avaient invités sur leur terrain des animateurs et restaurateurs qui tenaient chacun un stand de jeux, de produits pour chiens, d’artisannat…

Bien souvent, des tombolas sont organisées en faveur d’EDL.

Les actions en faveur de l’Europe des lévriers

Les délégués régionaux de l’Europe des lévriers lancent un appel pour former une petite équipe de bénévoles afin de tenir un stand dans une brocante ou un vide-grenier.

Les personnes souhaitant y participer envoient des colis avec des objets à vendre au profit d’EDL.

C’est le cas très souvent dans le Sud-Ouest où l’équipe joint l’utile à l’agréable.

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Faire un don ou parrainer un galgo de notre association est une façon de nous aider dans nos actions. En retour, vous recevrez un reçu et une lettre de remerciements vous précisant l'action en cours menée par les bénévoles de [...]

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Vous pouvez soutenir l’association Europe des lévriers en commandant sur notre boutique des accessoires pour vos galgos et podencos.

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