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Béatrice Monnet

Hommage à Adela, petite princesse partie trop vite ajouté le 24 mars 2011

Hommage à Adela, petite princesse partie trop vite

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ADELA Tu n’étais pas née sous une bonne étoile avec tes problèmes de santé, notamment cette maladie attrapée dans ce pays où tu avais été si maltraitée durant ta jeunesse.Comment en fut-il autrement, alors que ton corps était parsemé de petits plombs de chasse.
Il paraît que nous sommes les meilleurs amis de l’homme depuis des milliers d’années, mais pas partout en ce bas monde semble-t-il! D’ailleurs, tu craignais ton nouveau maître lors notre première rencontre, en cette pluvieuse et froide nuit d’automne.

Rapidement, tu as compris que tu n’aurais que des caresses à craindre de lui, toi qui semblais avoir un besoin infini d’affection et qui voulais croquer la vie à pleines dents.Très vite aussi, tu as su que je ne serai pas une rivale, mais une véritable sœur, petite par la taille et peut-être plus grande par la sagesse, de laquelle tu pourrais beaucoup apprendre et t’inspirer, ce que tu n’as cessé de faire.Tu as pu vivre une année et demi de bonheur avec Patricia, Paul, Pollux notre petit félin et moi.
Nous semblions inséparables et ma mémoire ne gardera que de magnifiques souvenirs de toi:-Toutes tes peluches dispersées dans l’appartement, moi qui n’ai jamais compris pourquoi tu ne voulais pas jouer avec mes balles,-Ton impatience de faire un tour de voiture avec notre maîtresse, -Nos promenades dans le bois et les rues de La Rochette avec nos maîtres,-Ton élégance, toi la belle sprinteuse, qui me dépassait si vite,-Ton flair, bien meilleur que le mien, un véritable radar disait notre maître,-Toutes ces caresses que tu lui réclamais à n’en plus finir,-Ta crainte des appareils photos, des bruits de bouteilles de champagne ou de feux d’artifice qui te rappelaient certainement cette jeunesse où tu avais été exploitée à la chasse,-Tes courses, toi, la belle bringée, comme disait Nathalie, qui semblait voler avec les autres lévriers dans le parc de Noisiel,-Ta trempette dans les vagues de la plage de Berck, après que je t’aie montré qu’il n’y avait rien à craindre de toute cette eau,-Nos ballades de vacances sur les pelouses du lac d’Annecy, dans le parc d’Onex avec notre copine Roxy, dans les gorges de l’Ardèche, dans les rues de Bruges ou le long du lac Léman.
Je ne voulais pas te quitter ce dimanche matin alors que tu semblais avoir beaucoup de difficultés à respirer et surtout que tu avais l’air de tellement souffrir. Je croyais te retrouver dans l’après-midi ou le soir. Avec Pollux, nous allons désormais nous ennuyer de ta vitalité et de tes frasques, toi la gourmande jamais rassasiée.Adela, tu sais, nos canapés me semblent bien grands depuis que tu nous as quittés, même si Pollux vient parfois s’y coucher contre moi.Depuis ce 19 avril, Adela, tu es notre petite étoile qui a désormais rejoint dans le ciel Janouchka la barzoï et Melody l’afghane. ISIS, ta petite labrador