J’ai dû euthanasier mon merveilleux chien le 6 novembre. Il reposera au pied du grand tilleul…
La douleur de sa sciatique (tumeur du nerf) ne lui laissait plus aucun répit: même en dormant il geignait, même sous un magnifique soleil de bord du Rhin, couché près de moi pour une pause, il se remettait vite en auto-auscultation…
Mais mon chien n’avait pas signé pour un suicide assisté, ne se préoccupait pas de mourir dans la dignité: il m’a simplement, longuement regardée, interrogée mais maman qu’est-ce qu’il m’arrive, je ne te vois plus, je te cherche! Mon Galan, je suis là, voilà c’est bien, fini, sans plus de douleur…
Et les yeux magnifiques de mon chien adoré qui se voilent, se vident et se fixent à jamais sur notre séparation…
BlancaFlor s’ennuie, les promenades sont plates, la folie joyeuse des deux chiens en poursuite nous manquent tant. Même sur trois pattes, Galan faisait mine à chaque cercle d’attrapper la chienne qui jouait au jeu de se presque laisser pincer!
Galan preux chevalier servant des filles, chienne et maîtresse, prompt, réactif, intelligent et facétieux, royal, je te laisse mon coeur en couronne…