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Béatrice Monnet

Un sauvetage in extremis chez un galguero ajouté le 24 février 2016

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22063f7a43374b254fadb7e8ea042f7eTuera, tuera pas ? Les galgueros tergiversent en jouant avec nos nerfs ! Quand on vit dans un petit village et qu’on a des galgueros pour voisins, on sait quand l’un d’entre eux va se débarrasser de ses galgos. Et quand on aime les galgos au point de sacrifier sa vie pour les sauver comme Carmen, on use de stratagème pour que ces galgos ne soient pas tués ou pire, qu’ils ne soient pas échangés avec un autre chasseur.

C’est donc avec beaucoup de patience et de contrôle de soi que Carmen à négocié avec le galguero de Lana. Elle savait qu’elle était sur le point d’être tuée. Après de nombreux pourparlers, elle a réussi à avoir gain de cause. Quand elle est venue chercher Lana, le galguero lui a appris que finalement elle ne repartirait pas avec un galgo, mais avec trois ! ça se passe comme ça en Espagne.

Dans ce cas, on ne dit rien. On prend les galgos et on s’en va, tête basse. On est partagé entre la joie d’avoir sorti 3 galgos de l’enfer et la rage d’être impuissant en voyant les horribles conditions dans lesquels vivent ces galgos. Les galgueros ont la loi pour eux ! En Espagne, tout ceci est permis.

Et comme il n’y a plus de place dans le refuge, l’Europe Des Lévriers va payer une pension canine pour que ces galgos puissent être soignés et vivre correctement en attendant d’être adoptés. Ce jour-là, nous en avons sauvé 3, Lana, Seda et Hilo. Ils ont trois ans. Ils sont adorables, gentils et reconnaissants. Après 14 ans de lutte, je me demande toujours si c’est un bien ou un mal que les galgos ne comprennent pas ce qui se trame dans la tête des humains !