Cette galga était arrivé au terme de sa grossesse. Son galguero avait appelé les bénévoles de l’association Kimba pour qu’elles viennent la chercher. Il voulait s’en débarrasser au plus vite. Ce jour-là, les bénévoles ont été débordées. Elles ont trouvé beaucoup de galgos et de podencos abandonnés. Elles n’ont pu se rendre dans le village du galguero.
Le lendemain, en arrivant au village, les bénévoles ont vu cette scène terrifiante (voir photo). Le galguero s’était vengé de leur retard. La galga pouvait difficilement marcher compte tenu de son état, mais elle a été trouvée dans une rue où les voitures doivent rouler doucement. Pourtant, elle a bien été percutée. Ecrasée, écartelée et exposée en plein jour, sans doute en signe d’avertissement. Pour elle, c’était un jour de trop!
Cette histoire montre la pression qui pèse sur nos épaules quand un galguero «a la condescendance de bien vouloir faire l’effort d’appeler les bénévoles pour le soulager de son galgo». Chaque hésitation, chaque contretemps peut entraîner la mort du lévrier à sauver. Le galguero a droit de vie et de mort sur son galgo et, n’en doutez pas, il n’a aucun sentiment pour lui…
Certaines personnes pensent que les galgas utilisées à la reproduction ont un sort meilleur que les galgos utilisés pour la chasse. Il n’en est rien. Voici dans quelles conditions ces galgas sont détenues. Elles sont enfermées, dans des petits réduits ou des cages, toute leur vie. Elles dorment dans leurs excréments, sur du ciment. Elles n’ont pas suffisamment à manger compte tenu de leur état. Et elles ont de l’eau sale et croupie pour boire.