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Béatrice Monnet

L’Espagne entame-t-elle son éveil? ajouté le 17 mars 2011

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tveVous trouverez ci-dessous la traduction du reportage diffusé samedi dernier à la télévision Espagnole -Introduction voix off pendant la démonstration de chasse: 100.000 Galgos sont abandonnés chaque année, ces abandons sont démultipliés fin février, à la fin de la saison de chasse. La maltraitance et l’abandon de ces animaux est un problème terrible dans notre pays, victimes de leurs étonnantes capacité à la course les Galgos connaissent des destinés tragiques. Témoignage José López (garde forestier): pendant son service M. López découvre souvent des Galgos pendus. Il raconte avoir déjà été témoin de maltraitance et avoir trouvé beaucoup de Galgos morts au fond de puits. Les cadavres de Galgos sont légion et les galgueros avouent (hors camera) sans honte qu’ils pendent régulièrement les Lévriers qu’ils ne jugent plus leur être utiles. Cela se passe à Illescas un village de la région de Castilla La Mancha. Un garde forestier montre un terrain d’entraînement des Galgos. Il explique qu’il n’a pas l’autorité nécessaire pour pouvoir agir comme il le souhaiterai, seule la “Guardia Civil” est habilitée à intervenir, il explique que si des contrôles, des mesures répressives et des arrestations étaient effectifs, les choses changeraient et la chasse avec les Galgos cesserait.

Galgo blanc, blessé, en divagation: le commentaire explique que la plus part des administrations n’ont que faire des animaux errants abandonnés , qu’elles ne se sentent pas le devoir de les capturer. Dans beaucoup de régions il n’y a même pas de refuges et quand il y en a un, il est en surpopulation. Un détective à été engagé pour enquêter sur ces tueries en masse. Lors de son enquête il a découvert des centres d’extermination, il appelle un de ces centres se faisant passer pour une personne souhaitant se débarrasser de plusieurs Galgos, son interlocuteur l’informe qu’il lui en coûtera 200€ par chien tué. (De quel manière ??). La nouvelle perrera (voir notre article section “Tableau de bord” sur ce qu’est un perrera) de Madrid. Flambant neuve et moderne, financée par le conseil municipal, 500 chiens y sont euthanasiés chaque année à cause de leur surnombre. La population ne prend aucune mesure pour contrôler la multiplication des animaux, pas de stérilisations, aucune prévention.

Interview de Cristina García, association “Galgos sin Fronteras”. Elle explique qu’elle retire des Galgos de ce centre (avant euthanasie) pour leur trouver des famille en France, en Allemagne et dans d’autre pays d’Europe où ils sont traités comme des animaux de compagnie. Démonstration de pose d’une puce électronique. Cristina García avance le chiffre 50.000 Galgos tués chaque année. Ce sont des chien “jetables”. Elle pense que la chasse avec les Galgos doit être interdite, l’Espagne étant le dernier pays Européen (NDLR: avec le Portugal) où cette pratique a encore cours. Galguero à cheval (Président de la Fédération Galgo d’Andalousie). Selon lui personne n’aime et n’apprécie autant les Galgos que les chasseurs, ce n’est pas la faute des “bons galgueros” si leur chiens sont volés et tués… (bien entendu il nie ces pratique au sein de la fédération) selon lui les “bons galgueros” sont contre les maltraitances. Un Galgo performant à la chasse peut atteindre le prix exorbitant de 18.000€, c’est une des raisons pour lesquelles les naissance sont multipliées à outrance dans l’espoir de voir naître (et d’exploiter) LE champion des champions… avec les dérives qui en découlent…

Interview association “SOS Galgos”: les vives réaction suscitées par ces exactions en France et en Allemagne sont évoquées. L’association lance un programme éducatif au niveau des écoles élémentaires: rompre l’infernale spirale de la maltraitance, en faisant découvrir aux enfants dès le plus jeune âge combien les Galgos sont doux et combien ils peuvent être de formidables compagnons. L’officier de police présent pendant la cession confirme que cette mise en contact précoce entre les tout petits et les Lévriers sera bénéfique en tant que prévention de comportements agressifs envers les animaux enfant, puis une fois adulte. Interview de PEP (40 ans), malade du cancer. Sa Galga Bambi l’aide au quotidien à maintenir une activité quasi normale. Malgré de grandes difficultés dues à sa maladie, il trouve la force de se lever, s’habiller et sortir en balade grâce à elle. Bambi lui apporte beaucoup de calme et d’apaisement.

Commentaire de conclusion: la maltraitance des Galgos découle d’une culture qui, de nos jours, continue à ne les considérer que comme de simples accessoires.