Il s’appelle TRISTAN et il vous regarde avec toute la reconnaissance dont il est capable. Il a compris qu’il était enfin tombé entre bonnes mains et il va déjà beaucoup mieux. Comme vous pouvez voir sur les photos, les vilaines craquelures sanglantes sur sa peau ont disparues à force de bains et de crèmes (2 fois par jour) et grâce aux pipettes « advocate », des vitamines et des acides gras. Le traitement agit bien et nous sommes confiants pour l’avenir. L’auxiliaire vétérinaire qui tient la pension où il est gardé, à procédé à un grattage de la peau et nous saurons très vite s’il s’agit bien de la gale et de la leishmaniose.
Grosse surprise lorsque le vétérinaire a examiné Tristan : son galguero l’a tatoué à l’intérieur de la cuisse de ses initiales, à l’endroit où la peau est la plus fine et sensible. Bien sûr, ce tatouage n’a rien à voir avec ceux en vigueur à la Centrale Canine et fait sous anesthésie. Tristan a été marqué !
Encore une contradiction de ces chasseurs, qui marquent leur galgo comme signe d’appartenance, mais qui les laissent crever avec indifférence dans des souffrances aussi longues qu’atroces.
Tristan restera à Seville pendant toute la durée de son traitement, puis sera remonté dans notre pension canine à Madrid sous la surveillance de Cristina, notre vice-présidente.
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